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La contribution anormale de l’investissement résidentiel français à la croissance du PIB

Mercredi | 2014-04-09
B103

Asma BEN SAAD-LAKHAL

L’impact de l’immobilier sur la conjoncture économique, pendant les conditions favorables tout comme lors des crises, se diffère d’un pays à un autre. Les caractéristiques économiques, les spécificités institutionnelles,l’intervention des autorités et les conditions de financement propres à chaque pays conditionnent le poids de l’investissement résidentiel dans l’évolution économique. Dans ce papier, nous nous intéressons à la contribution de l’investissement résidentiel Français autour de la période de ralentissement mesuré par la méthodologie de Leamer (2007).Déterminant la contribution anormale cumulée de chaque composant de la demande globale à la croissance du PIB entre la fin de l’année 1950 et le début de 2013(1), nous trouvons qu’en moyenne l’investissement résidentiel contribue à 10% à la baisse totale de la croissance du PIB un an avant le ralentissement. Cependant, à partir des premiers trimestres d’un ralentissement, l’investissement résidentiel contribue favorablement à la croissance du PIB Français.