Contrats Régionaux

Région Centre Val de Loire

La procédure d’appels à projets de recherche (APR IA ou APR -IR) est un dispositif central de la politique de soutien à la recherche de la Région Centre-Val de Loire.

CriseReactGlobal

APR Initiative Académique (APR-IA) 2021

Coordinateur : Camélia TURCU
Partenaires académiques : CRJ Pothier - Université d'Orléans
Montant total : 122 849 €
Montant LEO : 73 749€
Durée : 19/11/2021 au 19/11/2023

Le projet CriseReactGlobal est un projet de recherche interdisciplinaire (économie, droit) et international (Allemagne, Belgique, Canada) visant à analyser, à travers un angle juridique et économique, des défis clés posés, dans le contexte de la globalisation, par l'actuelle crise du Covid 19 et les crises de la dernière décennie.

Il s'inscrit dans les pôles thématiques « Modélisation, Systèmes, Langages » et « Humanités, Cultures et Sociétés » de l'Université d'Orléans. Il a pour ambition de fédérer les compétences d'économistes et de juristes autour d'une problématique de grande actualité liée : à la propagation de la crise sanitaire actuelle, et d'autres crises récentes, à travers les échanges internationaux (e.g. mobilités des personnes, des capitaux, commerce des biens et services, chaines globales d'approvisionnement) et le comportement lié des agents économiques, aux politiques macroéconomiques mises en place face à ces aux profondes mutations institutionnelles, juridiques, environnementales, technologiques et productives que ces crises génèrent dans un monde de plus en plus intégré.

REDFLAG

APR Initiative Académique (APR-IA) 2019

Coordinateurs : Denisa BANULESCU-RADU (LEO) et Sandie LACROIX DE SOUSA (CRJP)
Montant total : 110 000 €
Montant LEO : 70 000 €
Durée : 13/09/2019 au 13/01/2023

Le projet APR-IA RedFlag (détection de la fraude et lutte contre le blanchiment d’argent) est un projet de recherche interdisciplinaire et international visant à développer de nouvelles techniques de prévention et de détection de la fraude et du blanchiment d’argent.

Reposant sur une approche multidisciplinaire tout à fait originale, Redflag ambitionne d’identifier les spécificités méthodologiques inhérentes au domaine de la détection de la fraude et du blanchiment d'argent et de créer des outils techniques performants fondés sur la modélisation économétrique et l’apprentissage automatique.

La détection de fraude automatique est un domaine très particulier de la modélisation statistique. Contrairement à la détection d’anomalies dans le domaine industriel par exemple, elle vise à détecter des transactions frauduleuses issues de comportements rationnels d’agents. Dès lors, la détection des cas de fraude et de blanchiment d’argent requiert non seulement des compétences en data science et en économétrie (connaissance des modèles statistiques et de leurs propriétés), mais aussi des compétences économiques et juridiques (définitions juridiques, typologies, dispositifs pour détecter et prévenir les cas de fraude, sanctions en cas de fraude ou de blanchiment) permettant de comprendre les motivations et les comportements stratégiques des fraudeurs.

Le projet RedFlag réunit ainsi des économètres et statisticiens du Laboratoire d’Économie d’Orléans (LEO) et des juristes de droit privé, de droit public et de droit international du Centre de Recherche Juridique Pothier (CRJP 1212). Son objectif est de développer des modèles puissants de détection de la fraude en temps réel et des outils innovants, opérationnels et fiables de prévention et détection du blanchiment d’argent. Le partenariat avec des universités étrangères (Belgique, Pologne, Japon), ainsi que la collaboration avec des entreprises de la banque ou de l’assurance et les autorités de régulation ajoute encore au caractère novateur de ce projet. De la sorte, RedFlag permet de construire au sein de la Région Centre-Val de Loire un réseau de recherche structuré et spécialisé à rayonnement international.

CASCAD

APR Initiative Académique (APR-IA) 2017

Coordinateur : Christophe HURLIN
Montant total : 90 000 €
Montant LEO : 90 000 €
Durée : 17/03/2017 au 13/08/2021

Ce projet de recherche vise à développer un service de certification de la reproductibilité des publications scientifiques dans le cadre de l’Unité Mixte de Services (UMS) CASCaD (Certification Agency for Scientific Code and Data), créée le 1er janvier 2017 en partenariat avec le CNRS, HEC-Paris et l’Université d’Orléans.

Notre ambition est de faire de cette UMS la première agence mondiale de certification de la reproductibilité des articles scientifiques. La certification de reproductibilité a pour objet de garantir la reproductibilité de l’ensemble ou d’une partie des résultats numériques d’une version indentifiable d’une publication scientifique (document de recherche ou article publié) à partir d’un ensemble indentifiable de ressources numériques (codes et/ou données) mis à disposition par les auteurs de cette publication.

La certification de reproductibilité présente plusieurs avantages que ce soit pour (1) les chercheurs, (2) les revues scientifiques, (3) les institutions académiques et les agences de financement de la recherche. Elle constitue une avancée majeure dans la politique de reproductibilité des revues scientifiques. Toute institution académique (Universités, écoles, etc.) ou agence de financement de la recherche qui mettra en place une politique systématique de certification de ses recherches se positionnera comme leader au niveau mondial dans le domaine de la recherche reproductible.

Le projet CASCaD implique des chercheurs et des personnels du LEO, de l’UMS CASCaD (UMS 2007) et du GREGHEC (UMR 2959, HEC-Paris). L’objectif de ce projet est double. Il s’agit dans un premier temps de formaliser le processus de certification tant au niveau pratique qu’au niveau théorique. Le second objectif du projet consiste à promouvoir l’utilisation de ce service de certification et la recherche reproductible en général.

BIOFERTIL

APR d’Intérêt Régional (APR-IR) 2019

Coordinateur : Sylvain BOURGERIE (LBLGC).
Responsable scientifique LEO : XAVIER GALIEGUE
Montant total : 205 000 €
Montant LEO : 35 000 €
Durée : 05/07/2019 au 05/11/2023

L’agriculture en Région Centre-Val de Loire est leader au niveau français ; elle possède la plus grande surface agricole utile nationale avec près de 2 311 400 ha ce qui correspond à 60% de son territoire et à environ 25 000 exploitations.

La Région Centre-Val de Loire est la première région céréalière de France et d’Europe, et l’économie régionale est fortement liée au secteur agricole. Toutefois cette économie est fortement tributaire des conditions environnementales et notamment climatiques mais également de la concurrence internationale. Cela implique donc d’optimiser les pratiques agricoles notamment pour réduire l’impact écologique et financier de l’utilisation de l’eau et des fertilisants.

Pour cela, il est proposé d’étudier l’effet des biochars, amendements organiques issus de la pyrolyse, principalement de biomasses végétales et dont l’incorporation dans les sols améliore leurs qualités biologiques et physico-chimiques. Cette association sol – biochar permettrait donc une amélioration des rendements ou tout au moins une réduction de l’utilisation de fertilisants qui ont des effets négatifs sur l’environnement et la santé quand ils se retrouvent dans les eaux gravitationnelles ou superficielles. Le biochar peut ainsi améliorer la vie biologique des sols tout en retenant les éventuels fertilisants qu’il rendrait progressivement disponible aux cultures. Enfin la mise en place d’une filière économique liée à la production de biochar en Région Centre – Val de Loire permettrait de valoriser la production de bois locale et contribuerait indirectement à diminuer la libération de CO2 à effet de serre par immobilisation dans les sols.

CO2SERRE

APR d’Intérêt Régional (APR-IR) 2019

Coordinateur : Isaline GRAVAUD (BRGM)
Responsable scientifique LEO : Xavier GALIEGUE
Montant total : 206 000€
Montant LEO : 106 000€
Durée : 05/07/2019 au 05/08/2023

Le projet CO2SERRE porte sur la mise en œuvre des technologies de Captage-Stockage-Utilisation du CO2 (CCUS), avec utilisation dans des serres agricoles. Il s’agit donc de combiner le stockage du CO2 dans le sous-sol avec son utilisation dans des serres agricoles, qui permet d’accroître la croissance des plantes.

Comme cette utilisation connait de fortes fluctuations dans l’année, il sera nécessaire de procéder à un stockage transitoire du CO2. D’autre part les besoins des serres agricoles étant inférieurs aux émissions de CO2 capturées, il sera aussi nécessaire de stocker durablement son excédent dans le sous-sol. Le CO2 capté le sera à partir de l’utilisation de biomasse (on parle alors de BCCUS), par combustion dans la centrale thermique à co-génération d’Orléans-La Source, ce qui aboutira à un processus à émissions négatives, le volume du carbone capturé étant supérieur au carbone émis lors des différentes phases du processus de BCCUS.

La contribution du LEO est de procéder à l’analyse technico-économique du projet, (TEA), analyse qui doit tenir compte de nombreux paramètres techniques et économiques, et qui sera alimentée par les résultats obtenus par une analyse du cycle de vie (ACV) de l’ensemble du processus de BCCUS. Cette TEA sera précédé par un état de l’art des différentes expériences menées dans le domaine du BCCUS, qui bénéficiera aussi de l’expérience acquise par le BRGM à travers le projet H2020 CCS STRATEGY qu’il pilote en parallèle avec le projet CO2SERRE. L’étape suivante du projet portera sur une évaluation du potentiel de développement du concept CO2SERRE au niveau régional et national, et en l’identification des freins et leviers qui pourront être mobilisés pour son déploiement.